Je comprends aussi mal en quoi réfléchir ensemble, quels que soient nos engagements ou opinions, porterait atteinte à la communauté scolaire, sauf à penser que les enseignants seraient incapables de débat, à l’image de certains de leurs (pires) élèves.

L’entrée dans une période électorale jusqu’en décembre ne saurait tenir non plus d’absence de réflexion pendant tout ce temps.

Car il nous faudra quasi-certainement, que ce soit à cette rentrée ou à la prochaine, arriver à imaginer à ce qu’est un enseignement par modules semestriels, nous aurons à le mettre en pratique.

Les caissières de Carrefour ont eu droit à des formations sur leur temps de travail pour se préparer à l’euro, les pilotes de même lorsqu’ils doivent conduire un nouveau modèle, quel abîme nous en sépare !

Nous continuerons donc, comme toujours, à improviser dans l’urgence, ce n’est guère à notre honneur.