Le sujet des calculatrices est sensible pour les enseignants de mathématique et leurs élèves.
Au regard du droit, introduire des formules dans une calculatrice relève de la fraude : que le support soit numérique ou une feuille glissée dans la trousse, cela ne fait aucune différence. Au plan pratique, aucune instruction aux surveillants donc une tolérance muette jusqu’alors. Mais désormais, la parole du ministre devient une quasi-norme (même si sa parole n’a aucune valeur juridique). La voici.
**** Citation ****
Le Journal du Dimanche
L’utilisation de la calculatrice va-t-elle être interdite ?
L’actuelle réglementation est sans doute trop floue, et il faudra l’actualiser. C’est surtout l’architecture des épreuves qu’il faudra revoir en tenant compte des évolutions technologiques ; par exemple, en rédigeant les sujets de telle sorte qu’ils ne favorisent pas les candidats ayant introduit quantité de formules dans leurs calculatrices.
*** Fin de citation ****
Ainsi donc, les enseignants ne peuvent plus reculer : bourrer sa calculatrice est une pratique normale... Reste à espérer que la « rédaction des sujets » sera effectivement non discriminante pour ceux qui n’ont pas fait comme les autres.
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Dernière mise à jour : lundi 7 septembre 2015